letter to stockholm

Chère Stockholm,

La dernière fois que j'étais allée faire un tour dans les jolies contrées de ton pays je n'avais pas eu le temps de m'arrêter te dire bonjour. Alors quand j'ai trouvé les billets d'avion les plus avantageux pour venir te voir je n'ai pas hésité une seule seconde.

J'avais un peu cette angoisse, pour être parfaitement honnête avec toi, de t'avoir trop idéalisé et d'être un peu déçu en te rencontrant. J'ai la joie de t'annoncer que ce n'a pas été le cas, vraiment. J'ai été agréablement surprise par la diversité des personnes qui t'habitent, par les petits ports de plaisance, les plages cachées, les couleurs des coucher de soleil,...

C'était aussi la première fois que je faisais du couch surfing et même si ce n'était pas vraiment comme je l'avais imaginé ça restera une belle expérience. 

J'ai sûrement mangé mon poids en kannelbullar, j'ai répondu 'tack' avec beaucoup trop d'enthousiasme à tout le monde, je me suis achetée des bouquins dans la langue. J'ai exploré tes coins plus touristique comme le musée ABBA ou bien le Fotografriska qui reste mes musées préférés par chez toi et que je recommanderais à tout le monde. 

J'ai tenté de regarder l'éclipse lunaire aux côtés d'autres, les nuages nous en ont empêché mais la douceur de tes nuits compensa mon dépit. De la colline où on s'était installé, on pouvait t'observer dans haut et les reflets de tes lumières dansaient dans l'eau.

Quand je suis venue tu arborais fièrement les couleurs de l'arc-en-ciel, tu soutenais la Pride et moi j'étais fière de toi. 

Tu m'as permis de prendre un grand bol d'air frais (malgré les 32 degrés que tu as conservés toute la semaine) après la Pologne qui m'étouffe. C'était la première fois que je n'avais pas envie de m'enfuir d'une capitale: tu savais me donner l'espace dont j'avais besoin tout en m'offrant une multitude d'endroits à explorer. 

Tu m'as rappelé pourquoi j'aimais voyager et découvrir d'autres cultures. Tes habitants ont étaient au petit soin, le mythe qui entoure la froideur scandinave se désagrège petit à petit dans mon esprit. 

Je reviendrais te voir, promis. 

Peut être en hiver cette fois?

Avec tout ma sympathie,

Bon vent,

Charlie.